Trois ans, c’est le nombre d’années qu’il aura fallu à Keishah pour atteindre la maturité.
Maturité dans la formation : avec de nombreux changements de line-up, le groupe évolue sans cesse et trouve l’efficacité dans un combo à 5 vrais musiciens. Chacun maîtrise son élément et apporte la touche magique qui crée une atmosphère loin des clichés déjà trop contestés.
Les samples vous accrochent pour vous laisser cet air que l’on garde toute une journée. Des mélodies parfaitement contrôlées par des riffs ravageurs, l’efficacité Keishah ne se résume pas qu’à cela.
Deux voix, l’une aussi grave que des cordes vocales peaufinées par des lames de rasoir, l’autre, débite un phrasé rappé donnant tout leur sens à des paroles de notre temps. Une basse baveuse et lourde maniée par Shob ou plutôt violemment enlacé par ce dreadeux furieux qui ne fait que répondre aux coups d’enclume que Zez afflige à sa batterie.
Le choix de Keishah : vous faire comprendre que le néo-métal ressuscite et vous prouve que cette musique ne tourne plus en rond.
On le devinait déjà avec le premier maxi « Trip » que quelque chose se passerait. D’ailleurs plus de 1.000 personnes l’avaient déjà compris. Nous n’étions qu’en 2002.
Aujourd’hui, il faut franchir l’étape, faire l’album reflétant ce brûlot sudiste. Il fallait donc travailler avec la référence pour faire un album référence. Le studio Up-date de Serge Begnis qui a fait naître le dernier ETHS était l’endroit idéal. Chaque morceau sorti de ce lieu a le don d’envoûter chaque fan de métal.
Préparez-vous à l’une des sensations métal de 2005. Le championnat du meilleur groupe français se doit de tenir compte de la scène sudiste et Keishah pourrait en être les meneurs.
A l’heure où beaucoup de groupes affirment qu’ils ne changeront rien tout en retournant leurs vestes, Keishah assume, persiste et signe même si maintenant les groupes de « rock » ont peur du néo et vont jouer ailleurs.
Keishah n’est pas la girouette du métal et leur style, ils le puisent dans des influences variées mais avec un fort niveau décibelométrique. Pour Nico (guitare), on retrouve Dillinger escape plan, Meshuggah alors que pour Fat (chant) c’est à fond de Nerd et Transplants. La diversité musicale les a réunit pour les unir dans un seul et même effort : Keishah.
Défendre le nouvel album sur scène : une mission un peu trop facile pour ces musiciens. La passion les anime, ils ont tous quitté leurs jobs pour aller vous présenter leurs bébés : 12 pistes toutes plus marquantes les unes que les autres et un show qui vous procure votre heure de défoulement mais aussi d’inquiétudes : quand repasseront-ils près de chez vous.
La tournée débute le 19 mars 2005, que ceux et celles dont les villes sont touchées se déplacent : la découverte ne se fera qu’une fois ; le dépucelage aura eu lieu et ce sera trop tard.
Pour la discographie, Keishah participe aux compilations où il faut être : la compil’ Sudcore où la crème du métal sudiste se retrouve mais également la compil Rap Metal Masters où ils côtoient le tracklisting avec les plus grands maîtres du style : Hed (pe), Limp Bizkit...
Maintenant, il ne reste plus qu’à Jérôme, Fat, Nico, Zez et Shob de vous remettre en place sur la piste et vous faire mentir sur ce slogan tellement utilisé mais jamais démodé : nü is dead...
ET SI VS VOULEZ EN SAVOIR PLUS SUR LEUR NOUVEL ALBUM ALLEZ SUR
http://keishah.com voilà vs pourai ecoutez leur chansons